La Green Livelihoods Alliance (GLA) est un partenariat stratégique entre Milieudefensie, Gaia Amazonas, le Comité national de l’UICN des Pays-Bas (IUCN NL), Non-Timber Forest Products – Exchange Programme (NTFP-EP), the Sustainable Development Institute (SDI), Tropenbos International (TBI) et le ministère néerlandais des Affaires étrangères. FERN et Women Engage for a Common Future (WECF) sont des partenaires techniques du partenariat stratégique. WECF coopère étroitement avec son partenaire, la Global Forest Coalition (GFC).
En effet, cet article essaye de circonscrire l’impact du programme ‘Forests for a Just Future’ de GLA qui vise à garantir que les forêts tropicales et les paysages forestiers soient gouvernés de manière durable et inclusive afin d’atténuer et de s’adapter au changement climatique, de respecter les droits humains et de sauvegarder les moyens de subsistance locaux. En tant que partenaires techniques, WECF et le Front Commun pour la Protection de l’Environnement et des Espace Protégés jouent un rôle de conseil et de facilitation visant à renforcer l’inclusion du genre.
C’est depuis Janvier 2021 que ce programme a commencé et qui va prendre fin au 31 Décembre 2025. Et qui est mis en œuvre en RDC, autours des paysages Kahuzi Biega (PNKB) au Sud-Kivu et Virunga au Nord-Kivu
Il est à noter que ce programme concerne les populations locales et autochtones, y compris les femmes et les jeunes à travers l’accompagnement d’organisation à base communautaires (Maman Tonde Tonde, ECOLOFEMME) ainsi que d’autres partenaires GLA dont au Sud-Kivu Strong Roots, IFDP, FDAPID et sur le plan technique en matière du genre et inclusion sociale par le FCPEEP RDC.
Il est nécessaire de rappeler que le programme GLA travaille à la protection des forêts tropicales et des personnes qui en dépendent directement. Améliorer la participation des populations locales et autochtones, y compris les femmes et les jeunes, dans la prise de décision concernant leurs droits fonciers et la gouvernance forestière. Cherche à améliorer la gouvernance forestière, notamment en renforçant les capacités des parties prenantes (gouvernement, société civile, communautés locales) et en promouvant un environnement politique et juridique favorable.
Il s’efforce de tenir les gouvernements et les industries responsables de la déforestation et des violations des droits humains. Il cherche à améliorer les moyens de subsistance des communautés locales en promouvant des chaînes de valeur forestières rentables et durables. Et enfin, vise à aider les communautés à s’adapter aux effets du changement climatique. Ainsi, il y a eu plusieurs stratégies et activités qui ont été développées pour que ce programme arrive à provoquer les changements nécessaires : protection, conscientisation des communautés et la promotion des attitudes responsables pour une bonne gouvernance forestières et cela dans une approche participative et inclusive pour un développement durable respectueux des droits humains.
C’est ainsi, qu’à la suite des actions de communication pour le changement des comportements ; sensibilisation à travers la radio, boîte à image, focus groupe, groupe des discussions ; le renforcement des capacités des leaders ; responsables des organisations féministes, des jeunes, des OSC membres de la SOCIARICO (Société Civile Environnementale) et des plaidoyer auprès des autorités locales, structures étatiques (ICCN, PNKB, de la chefferie (ETD), coordination Provinciale de l’environnement, Division Provinciale de l’Environnement et Ministère Provinciale de l’environnement), il s’observe ce qui suit comme résultats du programme GLA : Gestion commune entre hommes et femmes ; Les femmes siègent désormais dans les instances de prise de décision en matière de gouvernance forestières ; La femmes développement conjointement avec les hommes les actions des restaurations et d’utilisation des cuisines améliorées pour une gestion efficiente de l’énergie ; Ils développent d’autres sources d’énergie afin de baisser l’utilisation des bois et charbon ; Lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre ; Ils développent les AGR (Activités Génératrices des revenus) pour l’autonomisation des femmes et jeunes qui se tournaient auparavant vers l’exploitation illicite des ressources forestières. Cela a permis une transition vers l’utilisation des cuisines améliorées qui consomment moins des braises et des bois, la production des briquettes de charbon à base des déchets champêtre, plantation des arbres fruitiers et forêts communautaires, promotion des AVEC (Association villageoises d’Epargne et Crédit), l’élevage des petits bétails et l’agriculture durable à travers l’agroécologie.
En conclusion, ce qui est positif pour le WECF et FCPEEP RDC, c’est devoir qu’à ce jour chaque structure de mise en œuvre dans le cadre du projet GLA a son PAOG (Plan d’Action Organisationnel sur l’Intégration Genre). Cela va permettre, en dépit de l’arrêt du projet, une intégration du genre dans les politiques et stratégie de ces organisations. C’est un changement significatif et surtout qu’elles ne se limitent pas à avoir un PAOG mais le CA (Conseil d’Administration) et la coordination s’impliquent et prennent des mesures dans le sens de matérialiser la mise en œuvre de ce PAOG en disponibilisant des moyens, bien que pas suffisants à ce jour. Néanmoins, nous savons que le changement est un processus qui évolue dans le temps et dans l’espace. Il reste à déplorer que GLA ne sera pas renouvelé par le Ministère des Affaires Etrangère Néerlandais. A ce jour c’est incertain si un autre donneur pourra permettre de pérenniser les acquis en ajoutant, au moins 3 ans, si pas 5 ans pour avoir des résultats palpables et durable.
Néanmoins, le FCPEEP RDC est fière de :
- L’existence d’un outil qui est la boîte à image qui facilite les sensibilisations au profit des personnes pygmées, bantous (communautés hautes) qui savent et qui ne savent pas lire dans le cadre de la communication pour le changement des comportements (respect du principe de « Ne laisser personne de côté ») ;
- L’existence des pairs éducatrices (femme et hommes) qui travaillent comme mobilisateurs communautaires
- L’implication des différentes communautés à hauteur de 57% femmes, 23% jeunes et 20% hommes ;
- Les hommes leaders défendent la cause de la femme par rapport à son implication dans la gestion forestière pour un développement durable (masculinité positive)
- Développement des AGR (Activités Génératrices des Revenus) pour l’autonomisation des femmes et jeunes
- L’ICCN et le PNKB acceptent de travailler avec les organisations féministes autours des paysages Kahuzi Biega pour des actions résilientes, inclusive, respectueuses du genre et des droits humains dans une collaboration horizontale et verticale.
- Dans cette zone du Kivu où le contexte est caractérisé par les conflits, le programme GLA-2 est considéré comme un connecteur qui ressemble toutes les communautés et tribus ;
- Cet article est accompagné de trois films documentaire sous forme des témoignages des bénéficiaires directs de ce Programme et cela avec leur consentement.
Certains de nos bénéficiares temoignent


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